SpY, espion du street art
Les années 80 ont bercé le mouvement street art en Europe, comme en Espagne où SpY, street artiste a fait ses premiers pas dans le graffiti et les pochoirs. Il peint en compagnie de ses précieuses bombes aérosols sur toutes les murs vides de sa ville. Avec le temps, sa technique se perfectionne, obtenant un travail propre et attirant les médias dédiés au street art et au graffiti.
SpY se sert de cette notoriété pour populariser davantage le street art et commencer une nouvelle histoire du graffiti. L’artiste se penche sur des peintures de plus en plus grandes, atteignant le gigantesque, en réalisant des oeuvres dites « sauvages ». Ses installations sont surprenantes, marquant le public et le pousse à s’interroger sur la forme et le fond de son message. Car oui, chaque artiste a une raison de peindre dans un style bien distinct.
Le message de SpY
Spy s’est fait une place dans le monde du street art pour son style et sa technique, mais aussi pour les messages qu’il véhicule. Si vous regardez bien, chacune de ses oeuvres représentent un simple et unique mot, lourd de sens. L’artiste est très engagé dans la politique, c’est pourquoi, à travers ces mots, il dénonce les actions du monde capitaliste. Entre crise financière, économique, pollution et bien d’autres l’artiste appuie sur le coeur des problèmes de la société, des problèmes qu’aucune personne ne souhaite entendre.
SpY est comme un espion du street art, dans l’anonymat il mélange art et politique, un combot qui fait parfois du bruit. Ce n’est pas par hasard que l’artiste utilise cette méthode, puisqu’il souhaite réveiller les consciences et faire bouger les choses. Ce n’est donc pas pour rien que l’artiste utilise d’énormes espaces pour peindre ses messages.