Shepard Fairey, un rebelle de l’art urbain
Nous avons tous déjà entendu le nom « Obey » mais avons-nous compris d’où vient-il ? Il signifie simplement le pseudonyme de Shepard Fairey, un artiste du street art et graphiste. Depuis petit, à l’âge de 14 ans, l’artiste porte un attrait pour l’art, à travers le monde de la rue et du hip hop. Il personnalise des tee-shirts et des skateboards en premier, puis se lance dans des études d’art pour vivre de sa passion. En 1992, il obtient son diplôme d’artiste et commence à s’inspirer des plus grands visages du street art : Andy Warhol, Barbara Kruger ou encore Diego Rivera. Son succès est dû à son premier portait du champion du monde de catch, André Roussimoff, connu pour sa carrure et sa taille. Ce portrait finira par porter le nom de « Giant Obey », le logo et la signature encore actuelle de Shepard et de sa boutique de vêtements qui fait encore fureur.
Artiste au service de la politique
Shepard Fairey est considéré comme un des artistes les plus influents de sa génération, alliant street art et politique. Il considère son art comme une propagande positive, qui défend des objectifs et des actes précis sur la politique américaine. C’est avec la création de Hope que l’artiste voit sa carrière explosé, par la représentation du portrait de Barack Obama, président américain à partir de 2008. À travers ce portait, Shepard montre son enthousiasme auprès d’Obama, et propage un message fort en faveur du président pendant les élections. L’artiste ne s’arrête pas et réalise des oeuvres pour de grands visages internationaux : Emmanuel Macron, les Black Eyed Paes et bien d’autres.
Aujourd’hui, Shepard Fairey est reconnu à travers le monde et continue d’exercer son métier d’artiste et graphiste pour ressouder son peuple encore divisé par le mandat de Donald Trump en 2017.