Azyle, l’ennemi de la RATP
Adepte du « vandalisme », Azyle est un street artiste, qui porte une vraie obsession pour les compagnies de transport. Les avions, les wagons de trains et de métros, ou encore les bus sont des supports artistiques que l’artiste privilégie. En 2001, l’artiste obtient un réel succès après avoir vandalisé le Supersonique de Air France, un acte courageux et surprenant. Cet évènement attire les amateurs d’art, mais l’artiste refuse les sollicitations des amateurs d’art.
Azyle porte son dévolu sur la compagnie de transport RATP, engendrant une guerre entre les deux. En 2007, l’artiste est arrêté pour vandalisme et condamné en 2012 à huit mois de prison et 195 000€ d’amende. Pourtant, l’artiste continue le jeu du chat et de la souris avec la RATP à sa sortie de prison. En 2016, la sentence est de nouveau la même, 8 mois de prison et une amende. L’artiste finit par abandonner sa passion pour la RATP et met fin à sa carrière de graffeur.
Le style d’Azyle
Tous les moyens sont bons pour déposer sa signature. Azyle utilise de l’aérosol, de l’acide, des marqueurs ou encore adopte la technique de gravure pour faire régner son identité dans l’underground. Sur chacun de ses vandalismes, sa signature est omniprésente et compose la totalité de ses oeuvres dans un style hystérique et euphorisant. L’artiste urbain souhaite respecter son support artistique mais détruit aussi par son art.
Il est étonnant de voir comment l’artiste s’est infiltré dans les espaces privées des compagnies sans se faire remarquer. Il prend le soin de se procurer des uniformes de la RATP pour être totalement discret.
Azyle se démarque de tous les street artistes par son audace et son style totalement pur et représentant le street art dans sa nature. Regrettez-vous la retraire de cette icône ?