Lady K

L’univers de Lady K

Baignant dans un environnement artistique de famille depuis toute petite, Lady K développe un attrait pour l’univers de l’art. Ne sachant pas quoi faire de sa vie étant adolescente, elle s’intéresse au stylisme, admiratrice de grands noms comme Thierry Mugler ou Jean-Paul Gauthier.

C’est au collège que l’artiste s’intéresse au mouvement hip-hop, au street art et réalise des dessins sur le surréalismes et le Dadaïsme. Elle finit par explorer les espaces urbains de Paris, tentant des pochoirs, des logotypes, des flops ou encore de simples phrases.

Sa transition dans l’univers du street art se fait doucement, voyant les espaces comme une possibilité d’engagement politique. À travers ses oeuvres, Lady K exploite l’art pour dénoncer des problématiques tel que la relation de dominance sur les Hommes : l’homme riche sur l’homme pauvre, l’adulte sur l’enfant ou encore l’homme sur la femme. Elle s’intéresse plus avec le temps sur les conditions des femmes en général, les violences conjugales, les discriminations, le harcèlement de rue.

Le style de Lady K

Lady K s’inspire de la calligraphe anglaise pour la forme de ses lettres, dans la rondeur. La street artiste souhaite garder un style féminin à son effigie, avec un lettrage doux sans agressivité. Le ton des teintes utilisées joue sur le résultat de ses oeuvres, mélangeant féminité et élégance. Lady K improvise souvent sur les murs devant elle, ayant une idée en tête et son stock de bombes, elle peint son inspiration au fur et à mesure, jouant avec différents formes comme des cartes de jeu, des couronnes.

Le coeur du travail de Lady K est le lettrage, l’authenticité qu’elle va lui donner. Elle joue entre les tags et les lettrages, les travaillant en privée puis les fait évoluer dans le temps, tout en gardant la base. Le writing est son terrain de jeu, voyant le tag comme une critique de la société et les pièces qui tournent autour un réenchantement des aspects négatifs.

À l’époque, l’artiste faisait en sorte de peindre sur un maximum d’endroits pour rester dans la mémoire parisienne. Aujourd’hui les choses sont différentes puisque le téléphone existe et les photos sont plus simplement gardées et archivées. Le travail de mémoire du street art de Lady K est différent du début des années 2000.