Street artiste Saype
Saype, étant un simple infirmier, n’a pas grandi dans un environnement artistique comme certains ont pu l’être. Touché par la révolte des printemps arabes, l’artiste a commencé à dessiner des scènes sur les métros en noir et blanc. Son objectif est d’atteindre une population active, peu souciante de ce qui l’entoure. C’est pourquoi, les métros sont les cibles idéales, l’endroit où les individus de grandes métropoles s’entassent dans un quotidien grisant.
Il exerce un travail introspectif dans son atelier, puis l’ennui l’envahi : il a envie de beaucoup plus. Touché par les enjeux environnementaux, il développe une nouvelle approche artistique qui consiste à bannir les bombes polluantes contre des peintures 100% biodégradables. Un grand pas pour le monde de l’art, une révolution sans précédent qui lui vaudra un succès unique.
L'authentique art de Saype
Son art est authentique. Saype peint de gigantesques fresques, accompagné de ses bombes biodégradables, à même le sol. Sa technique casse les codes du graffiti, révolutionnant les techniques de base du street art. Ses fresques divaguent dans le monde entier, afin d’interpeller les gens et la société propre à chaque pays tout en réduisant son impact polluant sur la nature.
C’est en 2018 que son art prend une toute autre tournure grâce au soutien de l’association SOS Méditerranée. Au coeur de Genève, l’artiste rend hommage à cette association en illustrant le sol d’une gigantesque fille, tendant le bras vers un bateau sur l’eau. Cette oeuvre a fait le tour du monde, avec plus de 120 millions de spectateurs à travers la planète.
Saype enchaine les voyages à travers le monde et les projets de plus en plus importants. Avec « Beyond Walls » et son évènement à la Tour Eiffel relayé par le célèbre magazine The Guardian, il atteint l’apogée de sa carrière et apporte un impact considérable sur les mentalités des populations.
